Les entreprises Martiniquaises de Travaux Publics : Acteurs-clé de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes naturelles.

Ce lundi 24 octobre 2022 marque le début du séminaire international organisé par l’Association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques (AFPCNT) et la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Le thème retenu pour ce séminaire est « Résilience des outre-mer aux risques naturels et technologiques majeurs dans le contexte du changement climatique ». Pendant trois jours des experts venus de l’hexagone, des territoires ultramarins et de la Caraïbe vont partager leurs expériences et réfléchir ensemble aux moyens pour des territoires insulaires fragiles de réduire, par les actions de prévention, leur vulnérabilité aux risques naturels majeurs, notamment ceux d’origine atmosphériques.

Les experts du climat et les entreprises du secteur de l’assurance, prévoient que les risques de catastrophes naturelles générés par le dérèglement climatique vont sensiblement augmenter dans les années à venir. Pluies extrêmes entrainant, des inondations, des lahars ou des glissements de terrain, ouragans plus intenses, avec des vents extrêmes et des épisodes dévastateurs de submersion marine, il faut dès à présent se préparer à ces phénomènes qu’on ne pourra plus qualifier d’exceptionnels.

Face à des telles perspectives, il faut que les territoires et leurs habitants accélèrent leur préparation. La protection des biens et des personnes et la capacité des petites îles à affronter des crises de type catastrophes naturelles conditionnent souvent, pour de longues années, les trajectoires démographiques et économiques de territoires vulnérables.

Au cœur de la montée en capacité de résilience de ces territoires on retrouve toujours des politiques de grands travaux. Ouvrages de protection du littoral, travaux de protection des berges contre l’érosion, travaux de prévention des inondations, confortement de falaise, travaux de drainage des zones de glissement, curage des rivières, renforcement des ponts et autres ouvrages hydrauliques… sont autant de réalisations qui contribuent à prévenir les catastrophes.

Les entreprises martiniquaises qui réalisent ces travaux se retrouvent donc au cœur de cette ambition territoriale.

De plus, lorsque par malheur se produisent des catastrophes, ces mêmes entreprises se retrouvent en première ligne dans les heures et jours qui suivent ces catastrophes pour déblayer, réouvrir des routes et pour ensuite reconstruire des infrastructures endommagées.

Avoir des entreprises de travaux publics bien structurées et bien équipées dans un territoire aussi exposé que peut l’être la Martinique n’est assurément pas un luxe, mais bel et bien une obligation. Le maintien en « santé » de ces acteurs et du savoir faire de leurs employés passe bien évidemment par de l’activité régulière et des marchés. Après tout ce ne sont pas les projets qui manquent pour préparer le territoire au risque de catastrophes naturelles.

Steve PATOLE, 
Président du SEBTPAM