Il nous rappelle l’aspect processuel de la révolution démocratique ; aussi, que la politeia est un mode de vie. Annales gratuites Bac Général ES spé SES : La démocratie chez Tocqueville. Alexis de Tocqueville est envoyé en 1831 aux États-Unis pour étudier le système pénitentiaire. Tocqueville affirme que les siècles démocratiques ont un besoin tout particulier de liberté : l’individualisme et ses maux se combattent par des institutions libres. Tocqueville propose un fait générateur, qui apparaît dans son ouvrage comme l’origine et la fin du régime. Alexis de Tocqueville (1805-1859) : concilier liberté et égalité Solenn Carof Hors-série N° 6 - Octobre - novembre 2007 Libéral et démocrate avant l’heure, Tocqueville s’intéresse à l’évolution de la société française. Elles sont le produit d’un certain rapport de force, d’argent, de pouvoir, de relations, etc. Tocqueville substitue à la division classique des régimes (en monarchie, aristocratie et démocratie) une opposition simple entre démocratie et aristocratie, c’est-à-dire entre égalité et inégalité des conditions. La démocratie : L'égalisation des conditions. Pour Tocqueville, la démocratie n’est pas réductible à un type particulier du système politique, fondé sur le suffrage universel et la séparation des pouvoirs. D’une part, il craignait l’égalité … Or cette configuration sociale engendre une passion énergique et générale, plus vive que toute autre : l’amour de l’égalité. Pour Tocqueville, l’égalité des conditions implique la disparitions des castes et des ordres mais ne fait pas pour autant disparaître les hiérarchies sociales. Dans cette égalité des conditions, qui définit selon Tocqueville la démocratie, il y a toujours des riches et des pauvres mais le riche peut devenir pauvre et le pauvre devenir riche. Pour Tocqueville, l’égalité des conditions implique la disparitions des ordres h éréditaires, c’est à dire des groupes sociaux fermés sur eux mêmes et dont les membres bénéficient de privilèges légaux. Définition de la démocratie par l'égalité des conditions L'égalité des conditions est le principe "le fait générateur" La démocratie est un état social, non un régime politique, c'est une transformation en profondeur de l'organisation sociale. TOCQUEVILLE a su prévoir une certaine égalisation des conditions (« 30 glorieuses ») mais ceci est de moins en moins vrai du fait du développement de nouvelles inégalités dans les années 90, de l’affaiblissement de l’État par le biais de la libéralisation des échanges (mondialisation) et une recrudescence des pressions de certaines minorités 1. Homme politique et sociologue, Tocqueville est considéré comme une … Pour Tocqueville, la démocratie est d’abord une organisation sociale impliquant l’égalité des chances. Pour Tocqueville (De la démocratie en Amérique, 1835), la démocratie permet l'égalité des conditions.Cela désigne deux phénomènes. Robert Damien, Professeur de philosophie à l'Université Paris Ouest, évoque la façon dont Alexis de Tocqueville rend raison de la démocratie par l'égalité des conditions. La démocratie chez Tocqueville est % Un système de relation sociale qui découle de l’égalité des conditions % La démocratie sociale crée les conditions de la démocratie politique 2. Le goût de l’indépendance anime les individus modernes et ne pourra être étouffé. Pour Tocqueville, la démocratie est d’abord une organisation sociale impliquant l’égalité des chances. Dans les sociétés de type aristocratique, la situation sociale de chaque individu se définit par son milieu d'origine (naissance) et détermine la … « Avec la démocratie cesse la nature qui assigne des places et des rangs dans un ordre hiérarchique fondé par Dieu. Tocqueville, qu’elles ne forment pas une « classe particulière ». l'égalité des conditions qui, sans y avoir atteint comme aux États-Unis ses limites extrêmes, s'en rapprochait chaque jour davantage; et cette même démocratie, qui régnait sur les sociétés américaines, me parut en Europe s'avancer rapidement vers le pouvoir. B. Démocratie et égalité des conditions 1. Les institutions américaines semblent cependant difficilement transposables en France. L'aspiration à des rapports sociaux égalitaires de la part de la population (la « passion pour l'égalité ») se traduit ainsi par la possibilité pour chacun d'accéder à n'importe quel statut social, quelle que soit son origine. Grâce à ce prétexte, il peut mettre à l’épreuve sa vision de la révolution démocratique. La liberté, sans l’appui de l’égalité, ne saurait être ce qu’elle était à l’âge aristocratique, le privilège de quelques-uns dans une société profondément inégale. En somme, c'est l'égalité juridique, sociale. Dans De la démocratie en Amérique, Tocquville distingue dans l'égalité des conditions, trois grands axes: l'égalisation des droits politiques et civiques, l'égalisation des ressources et la mobilité sociale, la représentation égalitaire des rapports sociaux c'est à dire: l'égalité des chances, des considérations et des droits. L'égalité des conditions « En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux », écrit Tocqueville. Tocqueville prône l'association, qui permet de multiplier les contacts entre les individus. par | Jan 11, 2021 | Non classé | Jan 11, 2021 | Non classé Mais elles n’ont pas de légitimité particulière à dominer car l’égalité des conditions est le «fait générateur » de la Dans notre société la masse médiatique est des machines à abrutir, car ces médias favorisent le … CHAPITRE 4 : EGALISATION DES CONDITIONS ET DEMOCRATIE dans l’analyse de Tocqueville I) Les liens entre l'égalité et la démocratie A) Le processus d’égalisation des conditions Ce qui fonde et définit la démocratie, c'est un processus universel et inéluctable que … Le goût de l’indépendance anime les individus modernes et ne pourra être étouffé. Pour Tocqueville, la société démocratique caractérisée par l'égalité des conditions est l'aboutissement du changement social. Ce dernier se base sur l'idée principale selon laquelle le critère distinctif des démocaties est celui de l'égalité, et voit en la tendance à l'égalisation des conditions un … Tocqueville défini avant tout la démocratie comme un état social. Alexis de Tocqueville est un théoricien et partisan convaincu et résolu de la démocratie. Il faut recourir à l'état social et politique. L’égalité devait en particulier provoquer une érosion de ce qu’il dénomme les « croyances dogmatiques », à savoir les croyances religieuses, mais aussi, plus généralement, contribuer à faire du relativisme la philosophie favorite des sociétés modernes. Sensible aux principes d'égalité et liberté, il est attiré par l'idée de Révolution même s'il est défavorable aux violences révolutionnaires. Les sentiments de Tocqueville à l’égard de l’égalité sont pourtant marqués d’une ambiguïté profonde. Tocqueville : l'égalité des conditions et le risque de tyrannie de la majorit é. Elle prend la forme : d'une démocratie de droit qui se traduit par l'abolition des privilèges héréditaires et par la liberté et l'égalité des individus face à la loi ; d'une démocratie de fait, dont le fondement est l'égalité des conditions. Sa vie privée :. C'est le moyen de lutter contre le materalisme et l'individualisme, c'est-à-dire contre la séparation produite par l'égalité des conditions. TOCQUEVILLE – Égalité et liberté « La première et la plus vive des passions que l’égalité des conditions fait naître, je n’ai pas besoin de le dire, c’est l’amour de cette même égalité. L'égalité des conditions « En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux », écrit Tocqueville. Il fait donc des études de droit et devient juge à 22 ans. Parti en 1830 en Amérique pour étudier les institutions pénitentiaires, il s’attache en fait à comprendre le Tocqueville identifie « égalité des conditions » et « démocratie », ainsi que l’atteste la reprise anaphorique : « et cette même démocratie ». Il s'agit, non pas d'un progrès dans l'égalité … On ne s’étonnera donc pas que j’en parle avant toutes les autres. Selon lui, cet état social se caractérise principalement par l’égalité des conditions et elle est au fondement même de cette démocratie. Ce qui fonde et définit la démocratie, c'est un processus universel et inéluctable que Tocqueville nomme l'égalisation des conditions. Alexis de Tocqueville est l'auteur d'une étude et réflexion sociologique et philosophique de la démocratie qui fit date. Cela ne fait pas pour autant disparaître les hiérarchies sociales ( c’est à dire une division de la Le sujet 2007 - Bac Général ES spé SES - Sciences Economiques et Sociales - Questions. Tocqueville prône l'association, qui permet de multiplier les contacts entre les individus. L'égalité des conditions est le fait générateur. Les sociétés démocratiques se constituent autour de l'égalité des conditions qui relève de trois types d'égalité: égalité des droits, égalité des chances, égalité des situations. Il l’oppose et la préfère à la société aristocratique dans laquelle règnent les privilèges, l’inégalité des droits et des devoirs à la naissance, l’immobilité des individus dans la hiérarchie sociale. Pour Tocqueville (De la démocratie en Amérique, 1835), la démocratie permet l'égalité des conditions.Cela désigne deux phénomènes. plus vivement frappé mes regards que l’égalité des conditions ». L'égalisation des conditions A. de Tocqueville Cette fiche s'adresse essentiellement aux lycéens qui suivent un cursus SES. Eléments biographiques. Il évitera les despotismes à venir. Cette égalité sociale ne correspond pas à l’égalité des conditions mais à la manière dont les individus se représentent. Avis du professeur : Le sujet porte sur l'analyse de la démocratie chez Alexis de Tocqueville. Selon lui, il n'est pas de grands évènements depuis le XIII° siècle qui n'aie tourné au profit de l'égalité des conditions de vie et des droits. Il n’y a plus de classes sociales rigides, les hommes se ressemblent de plus en plus et deviennent de plus en plus indépendants les uns des autres. La démocratie ne concerne pas seulement le politique ; c’est surtout un état de l’organisation sociale qui se caractérise par l’égalité entre les hommes. Grâce à ce prétexte, il peut mettre à l’épreuve sa vision de la révolution démocratique. A … L'aspiration à des rapports sociaux égalitaires de la part de la population (la « passion pour l'égalité ») se traduit ainsi par la possibilité pour chacun d'accéder à n'importe quel statut social, quelle que soit son origine. Tome I, Tocqueville affirme la centralité de l'égalité des conditions dans la démocratie américaine: elle est « le fait générateur dont chaque fait particulier semble descendre » ; les hommes des temps démocratiques se voient fondamentalement comme des individus égaux, entre lesquels les inégalités ne peuvent être que secondes et réversibles. » Tocqueville définit la modernité par un fait social, l'égalité des conditions, et non par un fait technique ou économique, le développement des forces productives. Tocqueville : démocratie et égalité des conditions. L'égalité produit, en effet, deux tendances: l'une mène directement les hommes à l'indépendance et peut les pousser tout à coup jusqu'à l'anarchie, l'autre les conduit par un chemin plus long, plus secret, mais plus sûr, vers la servitude. Tocqueville remarque que le fait de satisfaire à des besoins peut engendrer de l'insatisfaction, car cela légitime des attentes encore plus élevées. Dans Tocqueville et les deux démocraties, Jean-Claude Lamberti écrit : « L’égalité des conditions est « l’idée mère » du premier chef-d’uvre de Tocqueville, c’est le l’égalité. Elles sont le produit d’un certain rapport de force, d’argent, de pouvoir, de relations, etc. L'essai de Tocqueville couvre de manière générale le sort, ou plus particulièrement, l'avenir des sociétés démocratiques. L'égalité des conditions pour Tocqueville articule ce qui est de l'ordre du principe : absence de distinctions sociales fondées juridiquement, égalité des droits, sentiment collectif de l'égalité néanmoins « égalité imaginaire », car l'égalité civile peut tout de même coexister avec … Dès l’introduction, il souligne son importance et sa position centrale. Tocqueville, qu’elles ne forment pas une « classe particulière ». 1 Pour Tocqueville, l’égalité des conditions est l’élément central de la démocratie. démocratie selon tocqueville. Dans la mesure où chacun peut essayer de profiter du pouvoir coercitif de l'État, la tentation de spolier son prochain, de profiter de sa propriété et de son travail est exacerbée. Elle résume les apports de Tocqueville, au XIXe siècle. La démocratie américaine est donc pour Tocqueville un exemple particulièrement instructif. Selon lui, la démocratie désigne un processus providentiel d’un genre nouveau, une société avant tout marquée par « l’égalité des conditions ». Cette idée de Providence, Tocqueville l'étaye par une preuve empirique : l'observation de l'histoire des sociétés occidentales. Selon lui, l’égalisation des conditions est inévitable et il suffit d’observer le mouvement de l’histoire pour constater qu’elle va en progressant constamment si bien que Tocqueville aperçoit dans ce triomphe de l’égalité l’expression d’une volonté divine. Tocqueville comprenait la démocratie comme un projet qui fait advenir l’égalité tout en sauvegardant une liberté dans le chemin emprunté vers cet idéal. Pour Tocqueville (1805-1859), l'avènement de la démocratie est inéluctable. Article connexe : La démocratie pour Alexis de Tocqueville. Dans Tocqueville et les deux démocraties, Jean-Claude Lamberti écrit : « L’égalité des conditions est « l’idée mère » du premier chef-d’uvre de Tocqueville, c’est le l’égalité. Tocqueville avait déjà bien vu que la démocratie n’allait faire bon ménage avec le capitalisme que dans les périodes où les luttes sociales, la volonté de cohésion sociale de l’Etat et le souci d’intégration du patronat limiteront la dynamique des inégalités. Pour lui l'égalisation des conditions est synonyme de modérnité. En effet, dans son enseignement C'est le moyen de lutter contre le materalisme et l'individualisme, c'est-à-dire contre la séparation produite par l'égalité des conditions. Tocqueville aimait la liberté, mais il était fasciné par l’égalité. Tocqueville substitue à la division classique des régimes (en monarchie, aristocratie et démocratie) une opposition simple entre démocratie et aristocratie, c’est-à-dire entre égalité et inégalité des conditions. De ses deux grandes oeuvres De la démocratie en Amérique et L'Ancien régime et la Révolution, la deuxième est inachevée. Il étudia la démocratie en Amérique, comprenant à la fois que l'avènement de ce régime politique est inéluctable mais que, en même temps, il ne nous met pas à l'abri du despotisme. Selon lui, la démocratie désigne un processus providentiel d’un genre nouveau, une société avant tout marquée par « l’égalité des conditions ». L’égalisation des conditions est un processus qui fait progresser l’égalité dans l’ensemble des domaines sociaux. Pour Tocqueville une société démocratique est une société matérialiste, (repli sur soi) médiocrité de l’éducation. Pour Tocqueville, l’égalité des conditions, constitutive de la démocratie, fait naître la « tyrannie de la majorité » et « l’amour des jouissances matérielles », deux menaces pour la liberté et la responsabilité politique du citoyen.Par Damien Theillier. Comme fait générateur, Tocqueville la considère comme une cause et montre tout ce qu'elle engendre. Tocqueville se voulait un moraliste. La démocratie étant inexorable, celui qui est à la fois sociologue, philosophe et penseur politique met en garde contre le despotisme égalitaire. L'effet Tocqueville . Il écrit, après son voyage de 1831 en Amérique, deux œuvres majeurs de la pensée politique au XIXe siècle, d’abord en 1840, « De la démocratie en Amérique » et par la suite en 1856, « l’ancien régime et la révolution ». Mise au point des notions utilisées par A. de Tocqueville L'égalité des conditions: Selon l'écrivain, C'est avant tout l'égalité face au droit et aux lois mais c'est surtout la possibilité de mobilité sociale. En effet, l’égalité tend à dissoudre l’idée de supériorité naturelle ainsi que l’influence des traditions, ou des anciens.