Selon l'Insee, l'économie en France s'appuie sur 3 000 entreprises

D'après l'institut, qui s'appuie sur des chiffres de 2013, ce noyau dur d'entreprises a réalisé une valeur ajoutée de 509 milliards d'euros. (source AFP)
 
Selon une étude de l'Insee publiée mardi, l'économie française repose pour l'essentiel sur un nombre restreint de 3 000 entreprises, qui concentrent 52 % de la valeur ajoutée et 70 % des investissements dans l'Hexagone. D'après l'institut statistique, qui s'appuie sur des chiffres de 2013, ce noyau dur de 3 000 entreprises a réalisé une valeur ajoutée de 509 milliards d'euros, soit 52 % de la valeur ajoutée des secteurs principalement marchands et près d'un quart du produit intérieur brut français. Ces entreprises, qui emploient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein, soit 20 % de l'emploi salarié total en France, ont par ailleurs concentré en 2013 83 % des exportations et 70 % de l'investissement.
L'industrie encore moteur essentiel de l'économie nationale
 
Parmi ces 3 000 entreprises, 240 sont de grandes entreprises, 2 030 des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 590 de petites et moyennes entreprises (PME) - ces dernières étant le plus souvent, selon l'Insee, des unités légales portant l'investissement de plus grandes structures, notamment des coentreprises. Près de 40 % d'entre elles sont par ailleurs des entreprises industrielles, souligne l'Insee, en précisant que « les entreprises industrielles demeurent un moteur essentiel de l'économie nationale, même si l'industrie en France connaît un lent repli ».
Le commerce (560 entreprises sur les 3 000), les services aux entreprises (390) et les transports et l'entreposage (170) se placent derrière l'industrie sur le plan de l'emploi, de la valeur ajoutée et de l'export. Selon l'Insee, qui recensait en 2013 quelque 3,3 millions d'entreprises dans le secteur principalement marchand, hors agriculture et services financiers, une grande majorité de ces sociétés (3 millions) « contribuent assez peu à la valeur ajoutée et aux investissements » de ce secteur.
Source : Le Point Economie