Septième journée de mobilisation dans la grève du BTP. Une journée marquée par des bouchons dans l’ouest comme depuis le début de la semaine. Et pour tenter de mettre un terme à ce conflit, le préfet a rappelé à la table des négociations les deux parties, à savoir la FRBTP et l’intersyndicale.

Reste à savoir si le patronat se rendra à cette invitation. Hier, il avait choisi la politique de la chaise vide. Il est vrai qu’il avait annoncé la couleur mercredi dans les locaux de la direction du Travail à Saint-Denis.

"On se tient à disposition uniquement pour signer, point barre", avait lancé Bernard Siriex, mardi soir, au sortir de la préfecture, épuisé après près de six heures de négociations infructueuses. "Pour nous, les négociations, c’est fini. Nous l’avons fait savoir à la préfecture et à la direction du Travail. Nous sommes disponibles pour signer seulement, point. Je suis ouvert à la discussion, mais pas pour négocier", martèle Bernard Siriex, joint en fin de journée. "Nous avons fait le maximum en acceptant 1% d’augmentation, nous ne pouvons pas aller plus loin."

Pourtant des avancées avaient été consenties mardi soir : le patronat a proposé +1% d’augmentation au 1er avril et les syndicats ont ramené leur demande à +2,9%. Reste à savoir si les deux camps arrivent à trouver un compromis permettant de sortir de ce conflit.

Source : JDIR