VERS UNE RECONNAISSANCE DU BURNOUT EN MALADIE PROFESSIONNELLE ?

C’est ce qui est proposé par le rapport d’une mission parlementaire de février 2017.

Le « syndrome d’épuisement professionnel », ou« burn out », désigne l’ensemble de troubles psychiques que subissent les travailleurs confrontés à un environnement professionnel délétère. Les bouleversements économiques et l’irruption de nouvelles méthodes ont conduit à une révolution silencieuse dans la nature et les conditions du travail et ont fait du burn out un phénomène croissant dans les sociétés contemporaines.

Il est cependant difficile de caractériser ce syndrome au plan médical, donc de qualifier sa réalité et de quantifier sa prévalence. Ses dimensions sont multiples, à la fois médicales, juridiques, économiques et sociales. Mais une chose est certaine : en France, le syndrome d’épuisement professionnel affecte durablement la vie de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes.

Les dispositifs actuels de reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles ne sont pas adaptés à la prise en charge des victimes d’épuisement professionnel. Il faut donc repenser la prévention des risques psychosociaux dans une politique plus vaste de promotion de la qualité de vie au travail et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

En attendant que le burn out puisse être compté de plein droit au nombre des maladies professionnelles, le rapport propose d’améliorer les dispositifs existants et d’évaluer le coût social des pathologies psychiques liées au travail.

 À suivre donc ! En tout cas, on ne peut négliger le développement des cas résultant d’un « management agressif ».

Source : ACD - Jacques Brouillet