Les managers intermédiaires, mal-aimés de l'entreprise

Ces professionnels sont systématiquement désignés par les dirigeants comme la clef de voûte et le levier de la performance de l'entreprise. Pourtant, leurs moyens et leur pouvoir de décision sont très limités.
 
Les managers intermédiaires ont un rôle clef dans les entreprises, mais celui-ci n'est pas reconnu à la hauteur des enjeux. C'est ce qui ressort d'une étude menée auprès de 102 responsables de ressources humaines par le Boston Consulting Group (BCG), en partenariat avec le groupe RH de Sciences Po Alumni. « La transformation digitale des entreprises a profondément modifié leur organisation, les rendant plus complexes. Le manager intermédiaire est au coeur de cette complexité des entreprises », estime  Frédéric Gautier , vice-président people Emear chez Dassault Systèmes et coprésident du groupe RH de Sciences Po Alumni. « Il doit être en mesure d'expliquer la vision et la stratégie de l'entreprise à ses équipes et de donner du sens à leur travail, en permettant à chacun de situer son action dans ce grand référentiel. Il est un relais de communication essentiel, une courroie de transmission de l'information ascendante et descendante. » Or la mauvaise gestion du management intermédiaire a des conséquences sur toutes les entreprises, insiste le DRH de Dassault Systèmes.
 
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